Le végétarisme : bien-être et énergie au menu

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Bien que les raisons de se convertir au végétarisme soient multiples et bien personnelles, il n’en demeure pas moins que l’on connaît aujourd’hui, études à l’appui, les nombreux bienfaits pour la santé que ce type de régime apporte et de son incidence sur la longévité[1]. Il est également démontré que végétariens et végétaliens, en veillant de bien équilibrer tous les besoins nutritionnels, ont en général une hygiène de vie de qualité, ce qui contribue à en accroître les bénéfices. Voyons plus en détail en quoi consistent ces bénéfices.

Bon nombre de gens excluent systématiquement de leur menu quotidien certains aliments (les légumineuses entre autres) parce qu’ils les connaissent peu ou mal, ne savent pas comment les apprêter pour qu’ils aient du goût, ont une mauvaise idée reçue de leur valeur nutritionnelle (exemple : les légumineuses font grossir), bref, ils ne s’y intéressent pas et ce faisant, se privent de beaucoup de leurs bienfaits.

Réduire (ou supprimer) sa consommation de viandes et de produits laitiers – qui ont une teneur en graisses saturées élevée – et les remplacer par des légumineuses, des fruits et légumes frais et crus, des grains entiers, des oléagineux… aide à garder à distance ou à tout le moins à réduire le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires[2] , abaisse le mauvais cholestérol (dû à la diminution de l’apport en graisses saturées et trans), prévient considérablement les méfaits pour la santé causés par le diabète de type 2 (qui résulte en grande partie de l’ingestion d’une nourriture trop sucrée et trop riche en aliments raffinés ) et une diminution de la pression artérielle (surtout quand on inclut dans son alimentation plus de fruits et légumes frais). Adopter un régime qui met en vedette les fruits, les légumes, les grains entiers, les protéines végétales et les bons gras aide en outre à combattre certains cancers ou à mettre un frein à leur progression, celui entre autres du côlon, du sein (la viande jouerait un rôle important dans l’apparition de ces cancers) et de la prostate.

Les végétariens auraient aussi tendance à être moins importunés par les symptômes d’allergie, probablement dû au fait de l’exclusion dans leur alimentation des œufs, de la viande et des produits laitiers et en maintenant une meilleure flore intestinale. Cette exclusion de produits alimentaires serait de surcroît bénéfique aux individus souffrant de maladies inflammatoires, entre autres. De plus, manger des fruits et des légumes frais en quantité importante aurait d’heureuses répercussions sur la prévention de la dégénérescence maculaire ainsi que sur le développement des cataractes. À cela s’ajoute la garantie d’une bonne santé des os par la réduction d’aliments acidifiants et l’apport de calcium facilement assimilable.

Du côté de l’esthétique, les personnes qui consomment des légumes en grande quantité améliorent la qualité de leur peau, de leurs cheveux et de leurs ongles, grâce à la forte teneur en vitamines, minéraux et chlorophylle que les légumes contiennent. Et parce qu’elles font des choix alimentaires plus judicieux, recommandés par les régimes végétarien et végétalien équilibrés, elles sont rarement confrontées à des problèmes de poids. C’est sans compter le regain d’énergie qu’elles ressentent, énergie que l’on tend à gaspiller lorsqu’on privilégie une alimentation trop lourde.

En ce qui est de certains nutriments, le régime alimentaire végétarien subvient aux besoins quotidiens en vitamine C (renforce le système immunitaire), en vitamine E (puissant antioxydant et assure le fonctionnement optimal du cœur, du cerveau, de la peau et des yeux), en magnésium (travaille conjointement avec le calcium), en potassium (joue un rôle dans la prévention des maladies du cœur et du cancer), en folates et en antioxydants (pour la réparation cellulaire), en protéines (provenant par exemple des légumineuses associées avec des céréales), en bons gras (elles assurent un grand nombre de fonctions importantes dans l’organisme) et en fibres (indispensables pour le maintien d’une bonne flore intestinal et efficaces contre le cancer du côlon).

Nul n’est tenu de modifier son régime alimentaire d’un coup sec, il n’est même pas recommandé. Le changement doit se faire progressivement pour pouvoir s’adapter harmonieusement vers un nouveau mode d’alimentation et de vie. L’essentiel étant de ressentir un bien-être général et de continuer à se faire plaisir en dégustant de savoureux petits plats.

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  • salat herz © Liddy Hansdottir – Fotolia.com

Notes et références

  1. Selon l’ouvrage de John Robbins, The Food Revolution, les végétariens et végétaliens vivraient en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population – John Robbins, The Food Revolution, Conari Press : Boston, 2001, p.14 (ISBN 1573247022) []
  2. Position officielle de l’Association américaine de diététique au sujet de l’alimentation végétarienne – https://www.vegetarien.com/pdf/Position_VG_ADA2009_VF1-00.pdf p.1274 []

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