Végétarisme : des effets bénéfiques confirmés sur le coeur et les artéres

fruits-legumes

Résultat d’une dépêche publiée par l’AFP[1] et émanant d’une étude d’envergure menée en Angleterre, il a été confirmé que les consommateurs de viandes rouges accroissent nettement leurs taux de maladies cardiovasculaires et de mortalité.

Selon cette étude officielle publiée aux E.U., il apparaît que les populations végétariennes réduiraient de plus de 30% leurs risques de maladies cardiovasculaires et de mortalité induite, comparée à celle consommant habituellement des aliments carnés (viandes et poissons).

Une différence notoire qui s’expliquerait par les effets directs du cholestérol et de son corollaire, la tension artérielle. En effet, ceux-ci seraient nettement plus élevés chez la population observant un régime carné.

Cette constatation corrobore donc l’idée selon laquelle l’alimentation tient un rôle déterminant dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

L’étude menée a porté sur quelque 45 000 volontaires d’un âge variant entre 50 et 70 ans, vivant principalement en Grande-Bretagne et en Écosse. Ceux-ci ont donc été soumis à une enquête appelée « European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition » (EPIC)[2].
Au sein du groupe étudié, où près d’un tiers d’entre eux (soit 34%) étaient végétariens, on a pu constater que leur indice de masse corporelle (IMC) et le nombre de cas de diabètes étaient moins élevés que dans l’autre partie de la population.

Les résultats obtenus ont mis en lumière la prépondérance chez cette population adoptant un régime végétarien d’un taux exceptionnellement plus bas d’un tiers des risques de maladies cardiovasculaires.
Ladite étude a duré 12 années et a permis d’attester que les végétariens bénéficiaient en effet d’une tension artérielle et d’un taux de cholestérol moins élevés en moyenne que le reste de la population.

Cette étude de grande ampleur a donc permis de conforter certaines conclusions déjà corroborées par une étude américaine précédente (publiée en mars 2012) selon laquelle il existait un lien évident entre la consommation quotidienne de viandes rouges et un risque plus élevé de mortalité, toutes causes confondues, de plus de 12%, un taux de maladies cardiovasculaires de plus de 16% et de cancers de plus de 10%.

L’intérêt de l’alimentation végétarienne n’est donc plus à démontrer, et cette étude récente prouve son importance primordiale dans la protection sanitaire de la population.

Endiguer le fléau des maladies cardiovasculaires qui reste la première cause de mortalité dans les pays développés et continue de tuer quelque 600 000 personnes aux États-Unis (soit 1 décès sur 4) grâce à l’alimentation végétarienne apparaît comme un véritable enjeu !

Quand on vous dit que les végétariens ont bon coeur !

Notes et références

  1. http://www.afp.com/fr/node/808293 []
  2. http://epic.iarc.fr/ []

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